COSSE D' ANJOU 18/06/2017
Nous sommes partis, le nez en l'air et le cœur à la traîne.
Il faisait chaud, très chaud, un soleil implacable annonçait l'été à travers
les branches des platanes encore lourds de leurs feuilles.
Cette lumière vive de Juin veloutait la palette des verts des deux versants
de la vallée, un petit ruisseau babillait, les pigeons roucoulaient, et les
geais jasaient.
C'était l'heure ou la chaleur devenait la plus lourde. Le cagnard écrasait
l' asphalte.
Une pose à l'étang de Melay permet de se rafraîchir et de nous asperger
copieusement.
Notre sentier déboucha sur la place avec en face l'église moyenâgeuse
et son clocher à peigne et sur sa droite le magnifique tilleul de la 1ère
république qui ombrageait un banc aussi vieux que lui.
Bonne surprise, à la fin de la rando ou une « biscotte » (Francine)
déboucha une bouteille de blanc Foussy glacée et joliment décorée.
Le vin colora leurs joues et fit briller leurs yeux.
D’où notre réputation d'être des rinceurs de gobelets.
Mais à notre décharge, aujourd'hui on avait :
« La crépine dans le sable »