13/01/2019 LE LONGERON
L'hiver était gris, sans neige. On se faisait une joie de marcher dans les chemins
creux, d'écouter le bruit de la campagne, les faibles cris des oiseaux, et le silence
du sommeil des arbres. On traverse la Sèvre Nantaise aux quatre Moulines. Puis
nous remontons par le sentier à flanc de colline. Trouvons la route, prenons à
gauche pour entrer dans une ferme. Les vaches immobiles de l'autre côté de la
clôture, semblaient attendre leur maître. Des chemins rocailleux s'en allaient à
droite et à gauche, disparaissaient dans les taillis qui perdaient leurs feuilles dans
un paysage ou les blocs de rochers semblaient avoir été écrasés par le ciel.
Plus tard, au pied d'une colline, un escalier gigantesque fait de terre et de rondins
nous emmena tout en haut de la côte ou certain d'entre nous avait pris la
couleur du piment.
« dur, dur »
On se lève un matin avec le mal de dos, à midi, après une bonne marche,
vous ne sentez plus rien : « la peine prépare le terrain au bien »
C'est cela la sagesse du randonneur !...