ST. HILAIRE DE MORTAGNE 10/11/2019
L'automne était maintenant bien installé. Les hêtres avaient viré au pourpre.
Les feuilles déjà mortes s'accumulaient sur les chemins.
Nous partons le long d'un petit sentier d'abord bordé de vieux chênes, puis de
buissons et de pierres brunes dépassant d'herbes rousses entre les grands arbres.
Nous marchons en direction de la Sèvre Nantaise ou l'on découvre une rivière
en pleine furie. L'eau bouillonnante ressemble à un torrent. Nous la traversons
sur un petit pont de pierre sans rambarde, plus loin nous prenons un sentier raviné,
tortueux, étroit, plein de grosses pierres et de racines bordés d'épines et d'orties.
Arrivés au pont de Barbin, impossible d'emprunter la chaussée.Nous remontons
jus-qu' en haut du pont, perché à 38 m de hauteur pour atteindre l'autre rive.
Au fur et à mesure que nous avançons sur le chemin, on aperçoit les ruines d'une
ferme dont la toiture défoncée ploie sous son propre poids.
Nous rentrons en silence, concentré sur le bruit des cailloux qui roulent sous nos pas.