MOULINS 25/02/2018
Ce matin de février était froid comme une lame. Un méchant vent d'est, miaulait
sur la campagne. Il secouait les taillis, agaçait les oreilles et mordait la figure
de tous ceux qui venaient de quitter la tiédeur du lit pour venir randonner.
Pour atteindre les rochers du Pyrôme et ses Farfadets, nous grimpons plus d'un
quart d'heure, d'abord léger comme un cabri, puis comme une chèvre, puis
comme un veau, puis nous nous arrêtons pour reprendre haleine, avec le nez
aussi rouge qu'un gratte-cul.
Le chemin qui descendait vers le ruisseau était très encaissé, raviné par les
pluies. Un petit vent piquant et sec faisait osciller les ramures hautes.
En cet endroit, l'air froid caressait les herbes brûlées par le gel.
Quel plaisir d'avoir fait cette randonnée, par une journée froide et ensoleillée,
dans cette belle région des deux-sèvres méconnue de l' Energie en Marche !...